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La maire Divers Droite d’une petite commune témoigne sur RMC des pressions que subissent les élus qui accordent leur parrainage au FN pour la présidentielle. 10 ans après avoir donné sa signature à Jean-Marie Le Pen en 2002, cette élue n’a accepté de témoigner que sous couvert de l’anonymat.

Marine Le Pen affirme depuis plusieurs jours qu’elle doit encore obtenir 150 parrainages avant la date butoir du 16 mars pour la présidentielle d’avril. Or certains élus qui avaient accordé leur paraphe au candidat Front National en 2002 ou en 2007 disent qu’ils ne recommenceront pas. C’est le cas de cette maire Divers Droite jointe par RMC. Elle ne souhaite pas donner son nom, ni celui de son village.
« J’ai peur de perdre des subventions » explique-t-elle. Si elle ne se reconnaît pas dans les valeurs du FN, c’est par « souci de démocratie» qu’elle a donné en 2002 sa signature à Jean-Marie Le Pen. A regret. « La presse locale a publié la liste des élus qui avaient parrainé le candidat FN, et ça a été le début des ennuis» explique-t-elle. « Mon conseil municipal a immédiatement souhaité ma démission. Je n’ai pu rester en poste qu’après avoir promis de ne plus parrainer le Front National».
Elle reste très marquée par cette expérience. « Cela m’a servi de leçon et je me suis promis de ne plus parrainer personne. Ça fait mal au cœur ». Et elle assure ne pas être seule dans ce cas : « Beaucoup de maires ne parrainent plus ».

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