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Une étudiante a été agressée par quatre hommes à Nantes à la rentrée. Ses parents n’acceptent pas que les pouvoirs publics se taisent, au risque de laisser prospérer ces crimes.

Les autorités craignent sûrement d’affoler les gens en en parlant. Mais cela n’évite pas le danger. Faisons face à la réalité. Et donnons-lui un coup d’arrêt, public.

Un courrier ciselé est parvenu à Ouest-France. Des parents meurtris, débordants d’émotion et très dignes, y évoquent le viol de leur enfant par de jeunes hommes chargés d’alcool et de testostérone, dans le centre de Nantes.

«18 ans, encore une petite fille, la nôtre. 5 h 20, le pas vif mais l’esprit embrumé, elle traverse le parking Gloriette, noir, désert encore […]. Elle croise quatre hommes qui l’interpellent : remarques, insultes. Les filles d’aujourd’hui n’en veulent plus des réflexions et répondent. Mais la violence déferle, toujours la même, deux qui rient, deux qui violent. C’est notre enfant. 5 h 30, tout est fini.»

La plupart du temps, les magistrats, les enquêteurs, ne disent pas un mot sur «les affaires de moeurs». Par ricochet, on en trouve rarement trace dans les journaux. Ces parents ont écrit pour combattre le silence sur les viols qui touchent, chaque année, au moins 75 000 victimes en France. Eux et leur fille veulent parler pour favoriser la prévention. […]

Ouest-France (Merci à mescouyenski)

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