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“C’est la dernière fois, je vous jure. J’ai fait preuve d’immaturité, mais bon, ne me mettez pas trop longtemps en prison pour des faits qui ont duré cinq minutes”, soupire Rafik Lekbir devant la cour d’assises des Bouches-du-Rhône, où il comparaît pour viol en réunion.

“Et puis pourquoi pas, je me remets avec ma femme ?” Celle qui, dans ses dépositions, avait raconté le calvaire imposé par son mari. Comme la fellation ordonnée dans un parloir de prison, devant leur fille de 9 ans. Comme les deux répudiations. “La première, c’est parce que j’ai découvert qu’elle n’était pas vierge quand on s’est marié”. La seconde ? “Les enfants, ils avaient raté des cours de maths. Je n’ai pas supporté, monsieur le juge”, dit-il au président Vogt.

En face de l’accusé, Leïla, petite dame gracile et élégante, qui s’est agrippée à la barre pour raconter comment, la nuit du 6août 2005, elle a été violée par cet ancien avocat algérien, sur un parking de St-Giniez à Marseille. Après elle, quatre autres agressions seront commises en 15 jours, contre des prostituées à Marseille et Lyon, et contre une autostoppeuse à Marignane. [Lire la suite]

La Provence

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