Fdesouche

Trente ans après le lancement du chantier, le métro d’Alger sera enfin inauguré, lundi 31 octobre, par le président Abdelaziz Bouteflika pour une mise en service commerciale mardi 1er novembre. Un des rares projets aboutis de l’ère Bouteflika selon le journal Tout sur l’Algérie mais un «succès français». Tous les autres projets de grands travaux sont en panne et connaissent d’importants retards ou n’avancent pas.

Ce sont les Français qui se chargeront de l’essentiel des tâches sérieuses et techniques : faire rouler le métro, assurer un bon fonctionnement des systèmes de sécurité, etc. Les Algériens seront présents avec 400 agents de sécurité. Tout un symbole, 50 ans après l’indépendance de l’Algérie.

De tous les grands projets d’infrastructure lancés ou relancés depuis son accession au pouvoir, cette première ligne du métro d’Alger est le premier projet qui sera livré dans sa totalité. En 2009, lors de la campagne électorale pour son troisième mandat, le candidat Bouteflika n’a pas eu un seul projet à inaugurer. […]

La réalisation a été confiée à un groupement européen : les sociétés allemande Siemens, française Vinci et espagnole CAF, pour un montant total de 380 millions d’euros. Un coût qui vient s’ajouter aux sommes englouties par le passé dans ce projet. Au total, le métro d’Alger aura coûté, selon plusieurs estimations, plus d’un milliard d’euros. Malgré ces sommes dépensées, aucune entreprise algérienne n’a acquis un savoir-faire qui puisse servir dans les futurs projets du même type. L’exploitation du métro sera assurée par la société RATP-El Djazaïr, filiale de la RATP française.

TSA

Fdesouche sur les réseaux sociaux