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Les nouvelles autorités libyennes se sont prononcées pour une nouvelle Libye modérée et respectueuse des droits de l’Homme, gravement violés sous le régime déchu de Mouammar Kadhafi mais aussi par des partisans du Conseil national de transition, selon Amnesty. Sur le terrain, aucune offensive d’envergure n’a eu lieu sur les villes de Bani Walid (170 km au sud-est de Tripoli), Syrte (360 km à l’est de Tripoli) et Sebha (centre), aux mains des pro-Kadhafi et qui ont montré leur capacité à résister et même à contre-attaquer.

Dans son premier discours public à Tripoli, Moustapha Abdeljalil, le chef du Conseil national de transition (CNT), a affirmé lundi soir que l’Islam serait “la principale source de la législation” de la nouvelle Libye. “Nous n’accepterons aucune idéologie extrémiste de droite ou de gauche. Nous sommes un peuple musulman, à l’Islam modéré et nous allons rester sur cette voie”, a précisé le chef des nouvelles autorités, arrivé samedi pour sa première visite à Tripoli depuis le début de la révolte partie en février de Benghazi (est) où siège le CNT.

La société libyenne est conservatrice et religieuse, et les islamistes, en particulier les Frères musulmans, qui ont selon les analystes une véritable assise populaire, ont joué un rôle de premier plan dans la révolte contre Mouammar Kadhafi. Alors que le conflit n’est pas complètement fini avec Mouammar Kadhafi toujours en fuite et que ses hommes tentent de défendre ses derniers bastions, Amnesty International a dénoncé la tendance du CNT à minimiser les crimes de certains de ses partisans. Des combattants du CNT “ont enlevé, détenu arbitrairement, torturé et tué d’anciens membres des forces de sécurité soupçonnés de loyauté envers Kadhafi, et capturé des soldats et des étrangers soupçonnés à tort d’être des mercenaires”, affirme l’organisation. […]

La Presse de tunisie

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