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Le député marseillais est nommé demain à la tête de l’Institut du monde arabe. Bien que pris par ses nouvelles fonctions, Renaud Muselier n’entend pas se détourner de Marseille.

Vous prenez la présidence de l’IMA, pourquoi vous ?

Au départ de Dominique Baudis qui présidait l’Institut du monde arabe depuis 2007, il y eu un certain nombre de gens cités pour lui succéder. J’ai rappelé mon CV au président de la République. Et à la fin du mois de juin, la décision a été prise de me confier ce poste.

Deux fois secrétaire d’État aux Affaires étrangères dans une période de crises, vice-président de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée, député depuis vingt ans, président du Conseil culturel méditerranéen, ancien premier adjoint à la Ville de Marseille et ex-président d’Euroméditerranée, j’ai une position à l’international, une connaissance des ambassadeurs français et arabes, j’ai tissé des liens forts et personnels avec ces responsables politiques, diplomatiques et culturels. Dans cette période cruciale, après les révolutions arabes, mon profil a convenu.

Certains ironisent sur un costume qui serait trop large pour vous !

C’est sûrement les mêmes qui ont critiqué ma nomination aux Affaires étrangères et qui n’ont jamais pu enfoncer un coin dans mon action gouvernementale. C’est sûrement les mêmes qui doutaient de ma capacité d’action en tant que président d’Euroméditerranée, une opération qui a incontestablement redessiné Marseille.

Pourrez-vous cumuler votre nouvelle fonction et votre mandat de député ?

Évidemment. Il n’y aura pas de bouleversements fondamentaux. Je reste à Marseille… Je serai à Paris, le mardi, mercredi et jeudi matin. La présidence de l’IMA est un atout supplémentaire pour Marseille ! […]

La Provence

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