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En quelle année disparaîtra la dernière femme de chaque pays si les tendances démographiques actuelles se poursuivent? C’est la drôle de question que s’est posée The Economist, graphique à l’appui, en s’appuyant sur le taux net de reproduction, c’est à dire le nombre de filles mises au monde par une génération de femmes (..)

«Si rien ne change, […] Hong-Kong peut s’attendre à donner naissance à sa dernière femme en 2798. […] Selon la même logique implacable, le Japon, l’Allemagne, la Russie, l’Italie et l’Espagne ne verront pas le prochain millénaire. Même la Chine, qui a une histoire remontant à au moins 3.700 ans, n’en a plus que 1.500 à vivre.»

The Economist reconnaît l’aspect théorique de sa construction en parlant de «calculs à la louche».

(…)

Et la France? Son cas n’est pas abordé dans le graphique de The Economist, mais nous nous sommes amusés à effectuer nos propres calculs à partir des chiffres des Nations Unies. Avec son taux net de reproduction de 0,95 fille par femme (bien plus élevé que ses grands voisins, qui plafonnent entre 0,65 et 0,70), sa population de plus de 33,5 millions de femmes et un âge moyen à l’accouchement de 30,1 ans en 2010, il faudrait environ 338 générations pour descendre, à ce rythme-là, à une femme. Soit quelque chose comme l’an 12184…

 Slate

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