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100.000 Polonais seraient en train de boucler leurs valises. Ils veulent travailler en Allemagne et en ont désormais le droit. Car la période de transition de sept ans pour les travailleurs en provenance d’Europe de l’Est est arrivée à son terme début mai. Les gouvernements d’Europe orientale craignent, eux, de perdre leurs travailleurs qualifiés.

L’Allemagne a ouvert depuis le 1er mai son marché du travail à huit pays d’Europe centrale et orientale. Confrontées à une pénurie de main-d’œuvre, les entreprises allemandes saluent la venue de ces immigrés.

Les travailleurs issus de huit pays d’Europe de l’Est – sauf Roumanie et Bulgarie – sont libres de chercher du travail en Allemagne depuis le 1er mai. Craignant un afflux d’immigrés, l’Allemagne avait retardé de deux ans l’ouverture de son marché du travail aux nouveaux adhérents de l’ex-bloc soviétique. Mais avec la pénurie de main-d’œuvre provoquée par l’embellie économique, elle salue désormais leur arrivée comme une chance. Pour désamorcer les critiques, Berlin a annoncé un durcissement des contrôles sur le travail au noir et une vigilance accrue à l’égard du «dumping» salarial. […]

Mais depuis la donne économique a changé. Le taux de chômage en Allemagne (7,3%) a encore reculé en avril. Le nombre de demandeurs d’emploi devrait tomber durablement sous la barre des 3 millions, en 2011. Alors qu’ils avaient la main pour négocier des augmentations de salaires conséquentes branche par branche, les syndicats craignent cependant que l’afflux d’immigrés contribue à pérenniser la précarité et le dumping salarial. […]

Le Figaro

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