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Ils sont trois à prendre le chemin du cimetière, un habitant et deux dames qui veulent rester anonymes. Il est 10 h 30 ce lundi matin. L’émotion est grande. Une des deux dames (nous les appellerons Lucette et Marie pour plus de compréhension) n’en reviennent pas. Lucette explique : « Samedi matin, ma sœur est venue au cimetière. Il y avait des pots partout dans les allées. Elle a cru qu’il y avait eu un coup de vent. »

Mais, très rapidement, il a fallu se rendre à l’évidence : des plaques étaient brisées, des pots, des croix avaient changé de tombe.Les deux dames font le tour. « Là, il y avait de gros vases. Ils ont disparu. Il y a beaucoup de plaques qui ont changé de tombe. […]

Je suis en colère, indigné d’une chose pareille. Il y a un mois on nous a cassé trois portes de la salle des fêtes. La semaine dernière, c’est la porte en fer d’un mobile home de vestiaires qui a été forcée. Il y a eu des dégradations, des tags sur les murs du château féodal. Là, c’était des gosses. Maintenant c’est le cimetière. Franchement, je suis dégoûté, découragé.[…] »

La Dépêche

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