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Sur le blog de Claude Reichman, Thierry Desjardins souligne les similitudes entre les situations en Tunisie, en Egypte et en France et se demande «si le printemps 2012 ne sera pas un printemps français ?»

Ce n’est pas en France que le président nommerait lui-même le patron de France Télévision, que les journaux appartiendraient à Dassault, Rothschild, Bolloré, Bouygues ou Lagardère, que les anciens ronds-de-cuir des Hauts-de-Seine se retrouveraient à tous les postes clés de la police et de l’administration (…)

Personne, bien sûr, n’aurait l’idée saugrenue de comparer Nicolas Sarkozy à Ben Ali ou à Moubarak. La France n’est pas une dictature et son président n’est pas un potentat. Et pourtant… Quand on découvre dans les journaux ce qu’ont été les régimes tunisien et égyptien (ce qu’on savait d’ailleurs pour l’essentiel) et pour peu, bien sûr, qu’on ait mauvais esprit, on en arrive à se demander, par moments, si nous sommes vraiment dans une démocratie aussi irréprochable qu’exemplaire.

Qu’apprend-on en effet ? Au hasard :

Que les deux dictateurs avaient totalement muselé l’ensemble de la presse, nommant personnellement les patrons de l’audiovisuel alors que la presse écrite appartenait à quelques milliardaires, amis d’autant plus sûrs que leurs activités principales dépendaient, généralement, des commandes de l’Etat ; […]

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