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Victimes d’une nouvelle agression vendredi 24 décembre à Saint-Jean Saint-Pierre, les employés de Keolis ont décidé d’exercer leur droit de retrait. Jusqu’à nouvel ordre, ils ne s’aventureront plus dans le quartier de la Naïade. Trop dangereux !

« Il faut comprendre que les gens, chez nous, vont travailler la peur au ventre. Les conducteurs de car ne savent plus où donner de la tête, ils sont obligés de faire la police et de veiller à la sécurité des honnêtes passagers… Ce n’est pas leur rôle ! Une bande d’une dizaine de jeunes ne cesse de les provoquer. Ils fument dans le bus, touchent au tableau de bord, lancent des insultes, caillassent les chauffeurs, les contrôleurs… C’est une minorité, certes. Mais ce sont les minorités qui gâchent la vie du plus grand nombre », répète Sylvain Nicolas, délégué syndical CFDT chez Keolis.

« Nous, on ne demande pas le Pérou mais un niveau de sécurité minimum. On nous balance des caillasses sur la tête ! Il faudrait peut-être que ces messieurs réalisent maintenant ! Les médiateurs, c’est bien. Des policiers, ou des forces de sécurité quelles qu’elles soient, capables de dissuader les voyous, ce seraient encore mieux ! », insiste Sylvain Nicolas.

Dans nos colonnes, le 21 décembre dernier, Éric Cantet, le directeur de Keolis, à propos d’une agression physique à Fleury-d’Aude, affirmait que ce genre d’agressions relevait plus de l’acte isolé que de l’acharnement : « Je pense qu’il s’agit d’actes isolés, sans aucun lien entre eux. Il ne faut pas stigmatiser tel ou tel quartier ».

L’Indépendant

(Merci à Sam le Pirate)

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