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Entre 60 et 70 demandeurs d’asile «originaires de Serbie, de Macédoine ou du Kosovo» se sont installés dans le hall de la gare de Grenoble. Arrivés, pour la plupart, cet été, ils ont vécu jusque là sous des tentes installées dans un square du quartier Jean-Macé.

D’abord méfiants, quelques hommes ont finalement accepté de témoigner, hier, à quelques pas de l’entrée de la gare de Grenoble, pour expliquer, pendant que leurs femmes et leurs enfants attendaient, assis dans le hall, sous l’œil du service de sécurité :

«Nous sommes arrivés le 31 août, nous avons une seule “toilette” pour cent personnes, ma fille a attrapé une maladie. J’ai fait une demande d’asile et j’attends la réponse», ajoute-t-il. La plupart sont dans ce cas-là. Alors que l’un d’eux montre son pantalon mouillé, un autre prend la parole : «Jusqu’à quand nous allons rester comme ça ? Il faut trouver une solution».

Plus tard dans la journée, ils avaient quitté les lieux. Une solution d’hébergement d’urgence leur aurait été proposée par les services de la Ville. Du côté de la préfecture, on expliquait laconiquement, hier vouloir «communiquer lundi».

Le Dauphiné

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