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Réagissant aux événements du début de l’été : une gendarmerie attaquée par des Roms dans le Loir-et-Cher, des tirs de malfrats sur la police à Grenoble, des lynchages d’indigènes (…) Que cette gesticulation soit peu crédible, tous ceux qui ont suivi la politique du gouvernement au cours des dernières années (depuis 2007 mais aussi avant, quand Sarkozy était ministre de l’Intérieur) ont bien des raisons de le penser.

Rappelons-nous que le président qui s’agite ainsi est le même qui a supprimé la « double peine » (c’est-à-dire l’expulsion des délinquants étrangers) et plus récemment l’incarcération des condamnés à moins de deux ans de prison. (…)

Mais, heureusement pour lui, Sarkozy a sa claque. Sa claque ? D’abord le Parti socialiste qui tout aussi emphatique que le président, dénonce une « remise en cause grave des valeurs républicaines », le « retour aux dérives des années trente » : rien que ça ! Réagir quand une gendarmerie est attaquée ne serait pas, selon lui, « républicain » ? (…)

A quoi aboutissent en définitive ces hauts cris ? A crédibiliser le discours du président et de sa majorité qui, avouons –le, en a bien besoin. (…) Et comment en mesurer l’impact ? Par l’intensité de cris d’orfraie que ces mesures déclenchent chez les antisécuritaires de tout poil, Parti socialiste en tête. CQFD. (…)

Le pire que nous ayons à craindre est que cette pièce un peu ennuyeuse nous soit resservie à satiété jusqu’à l’élection de 2012.

Acte I: Je joue le matamore bien décidé à assurer l’ordre.
Acte II: Tu t’indignes comme si tu croyais que je parle sérieusement.
Acte III: Ils (les vrais délinquants) courent toujours.

Marianne

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