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Les 107 anciens squatteurs africains de La Courneuve (Seine-Saint-Denis) interpellés ce mercredi matin devant la barre Balzac où ils campaient depuis le 8 juillet sont progressivement remis en liberté cet après-midi. La police a procédé à la vérification de leur identité et leur a proposé à chacun un logement d’urgence à l’hôtel.

Pour l’heure, seules 25 femmes et 11 enfants ont accepté de bénéficier de ces nuitées et un père de famille et son enfant en bas âge ont été pris en charge par le Samu.

En revanche, Jean-Baptiste Eyraud, le président du DAL (Droit au logement), qui se trouvait sur le campement au moment de l’opération, est en garde à vue pour «maintien d’un attroupement après sommation», selon la préfecture.

Ce campement sauvage s’était constitué le 8 juillet, le jour de l’évacuation de la barre Balzac, un immense paquebot de béton qui doit être démoli d’ici à la fin de l’année dans le cadre de la rénovation urbaine. Les premières nuits, une soixantaine de personnes dormaient au pied de la barre. Ces derniers jours, ils étaient près de 200, dont une quarantaine d’enfants, d’autres mal-logés s’étant joint à eux.

Depuis le 8 juillet, ces familles ont reçu plusieurs propositions d’hébergement d’urgence qu’elles ont toutes refusées, car elles veulent «un logement pérenne». La table-ronde qui devait être organisée n’a pas non plus eu lieu, le préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert, exigeant que les ex-squatteurs quittent les lieux avant toute discussion.

Ces derniers et les associations de soutien (Dal, RESF, LDH,…) ont prévu de se rassembler ce soir à 18 heures devant la barre Balzac.

Le Parisien

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