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Traduction d’un article du Daily Mail

Vivre dans une maison de maître de 1 million de livres pour 130 livres par semaine? Seulement si vous nous mettez une nouvelle cuisine .


Récemment, le Mail a publié un article dévastateur par un anonyme qui a révélé une culture de l’absentéisme, l’inefficacité généralisée et “l’invirabilité” du personnel de la municipalité de Londres où il travaille comme agent principal de planification.
L’article a touché une corde sensible chez un autre fonctionnaire employé par une association de logement dans la capitale. Le système est conçu pour aider les plus démunis, mais il révèle qu’il est corrompu par des opportunistes et des tricheurs.
Le Mail connaît son identité, mais pour protéger son emploi, «Chris» raconte son histoire à EUGENE COSTELLO …

Vivre dans une maison de maître de 1 million de livres pour 130 livres par semaine? Seulement si vous nous mettez une nouvelle cuisine .

Récemment j’ai eu à faire une visite de l’un de nos sites pour montrer des propriétés à un famille. Des maisons récentes dans un très bon quartier central – J’aimerais y vivre moi-même. Trois étages, trois ou quatre chambres, très agréable – tout neuf la peinture était encore humide.
La famille venait d’arriver à Londres en provenance de Somalie. Il ne leur ‘a pas fallu longtemps pour décider qu’ils en avaient assez vu. Ils ne parlaient pas beaucoup anglais, mais m’ont fait savoir clairement que les chambres à l’étage supérieur ne convenaient pas – ils n’aimaient pas les avant-toits pentus.
Mais la location a échoué pour les raisons suivantes, tout d’abord, ils voulaient savoir s’ils disposaient d’un droit automatique à l’achat et s’ils pouvaient bénéficier d’un rabais…et bien non .
Ils pensaient que les propriétés appartiennent au conseil (Office HLM) , mais nous sommes une association de logement – une association charitable sans but lucratif financée par des subventions gouvernementales, des prêts bancaires et des revenus de location….
J’ai trouvé la question peu bizarre, étant donné que la famille n’a soi-disant pas un sou à son nom, raison pour laquelle ils se jetaient sur la charité du bon vieux contribuable britannique . Comment pourraient-ils obtenir les fonds pour acheter une maison au centre de Londres?
Cette famille «sans le sou» a également voulu savoir si ils bénéficiaient d’ une place parking en tant que résidents. J’ai dû dire non à cela aussi. Ils haussèrent les épaules et les bras au ciel, comme pour dire: «Comment voulez-vous que nous vivions ici? Pourquoi nous faites-vous perdre notre temps? Et ils s’en allèrent.

Autrefois les candidats locataire ne pouvaient se permettre le luxe de refuser un logement au risque de se voir retomber en bas de la liste d’attente. Maintenant, ils peuvent se permettre de refuser tant que nous ne leur trouvons pas exactement ce qu’ils veulent. Ils sont en fait plus exigeants que les locataires du secteur privé.

Notre problème, étant une association de location de logements, est que nous sommes en sous-traitance avec les autorités locales et n’avons aucune influence sur les listes de personnes pour lesquelles nous devons trouver une maison – on nous donne une liste et si quelqu’un y est, il bénéficie l’une de nos propriétés (avec leur loyer fortement subventionné par les contribuables).
Même lorsque il apparaitrait évident à un enfant de 5 ans que ces candidats locataire sont des opportunistes malhonnêtes nous devons sourire et dire “oui monsieur” ou ” non madame”
En fait, nous ne pouvons même plus les décrire comme “locataires” – on nous a dit qu’il faut les appeler « clients ».
…/…
Ça fait 15 ans que je fais ce travail et je vois une majorité écrasante de gens arriver de l’étranger…
Bien que La loi a été modifiée en 2000 pour empêcher que les demandeurs d’asile prétendent à l’attribution d’un logement social,elle ne semble pas avoir grandement influé sur le type de personnes que nous voyons. Je suppose que c’est en partie parce qu’une fois que l’asile est accordé, ils deviennent admissibles – et ceux qui ont la citoyenneté britannique peuvent inviter les membres de leur famille à les rejoindre.
Globalement, le système est une plaisanterie. Il récompense les membres de la famille qui viennent de descendre d’un avion en leur donnant une magnifique propriété dans un endroit central, tandis que les Britanniques qui sont ici depuis des années, voire des générations, ont eu aucune chance d’arriver au sommet de la liste.

Les demandeurs britanniques sont considérés comme vivant déjà avec la famille – les parents, etc – donc techniquement considérés comme étant logés. Les nouveaux arrivants avec des enfants en remorque (sic) sont prioritaires. Cela dit, les mères célibataires forment un groupe social extrêmement surreprésenté parmi les locataires de logements sociaux, l’idée que des jeunes filles deviennent enceintes pour obtenir un appartement HLM n’est pas totalement dénuée de fondement.

Ma bête noire en particulier, aussi étrange que cela puisse paraître, ce sont les antennes paraboliques. Celles-ci représentent un énorme problème pour nous, surtout avec nos «clients» turques (pour une raison que j’ignore beaucoup de familles que nous devons loger sont d’origine turque).
La première chose qu’ils veulent savoir – après le parking gratuit et le droit d’acheter, bien sûr – est de savoir si elles sont autorisées à mettre une antenne parabolique de la taille d’un petit héliport (sic) sur le devant de la propriété. Certains d’entre eux ont besoin d’en mettre 2 afin d’obtenir toutes les chaines qu’ils souhaitent.

En conséquence, certains de nos propriétés finir par ressembler à du GCHQ. (?) Il en résulte que des propriétés très agréables sont complétement défigurées et que cela les dévalorise complètement.
Les propriétés avec cuisine ouverte posent aussi un problème, les Somaliens ou autres “clients” musulmans n’ont pas envie d’une cuisine qui donne directement sur un salon, et ce type de maisons est toujours refusé. Un homme m’a donné la raison : «S’il voulait inviter d’autres hommes pour jouer aux cartes ou autre, il ne voulait pas pas qu’ils puissent voir sa femme dans la cuisine.

Je n’ai vraiment aucune idée comment certaines des personnes qui viennent chez nous deviennent admissibles à de telles propriétés fortement subventionnées, bien que j’aie mes théories.

Un de nos «clients» est un musicien venant d’Afrique de l’Ouest et qui apparaît souvent à la télévision. Les hommages des fans sur son site Internet ainsi que les commentaires éloquents de son agent démontrent à quel point il a réussi. Pourtant, lui et sa famille nous ont récemment contactés pour organiser un rendez vous – ils étaient sur la liste du Conseil et voulaient se reloger dans un endroit plus central.

A mon avis la revente de cette maison pourrait nous rapporter de quoi acheter une douzaine d’appartements pour loger des familles dans le besoin. Mais d’autres ne semblent pas d’accord du tout…/…

Quoi qu’il en soit, cette famille n’a pas l’air d’apprécier sa bonne fortune. Dès qu’elle a emménagé, elle nous a bombardé avec une litanie de plaintes. Rien n’allait jamais.
Par exemple, nous venions juste d’installer une nouvelle cuisine équipée, en laissant un espace pour y installer les appareils ménagers, frigo, four etc – Nous ne fournissons pas ceux-ci, c’est à la charge des locataires. Oups, désolé, des clients!
Donc cette famille avaient apporté avec elle un lave-vaisselle en forme “slim”. Mais l’espace que nous avions laissé était de taille standard. Croyez-le ou non, ils voulaient que nous revenions démonter la cuisine et la remonter avec des éléments qui correspondent à leur lave-vaisselle.
En tout cas, je ne sais pas comment cette famille a été qualifiée pour accéder à un logement social. Si je devais être charitable, je supposerais qu’elle a été sur la liste avant de disposer de meilleurs revenus et a réussi à s’y maintenir.
La vérité est qu’une fois que vous êtes sur la liste, vous semblez être là pour la vie: le système est sous condition de ressources. Il faudrait que les locataires – les clients – soient être retestés périodiquement afin de s’assurer qu’ils continuent à bénéficier de cette subvention énorme de la part du contribuable. Comme je le dis, il faut un filet de sécurité, pas une aubaine parrainée par l’État pour les plus veinards.

Je ne digère pas que quelqu’un qui visiblement gagne de l’argent beaucoup plus que moi arrive à vivre dans la Millionaire’s Row aux frais des contribuables, tandis que le reste d’entre nous a du mal à joindre les deux bouts. Je fais la navette de mon petit appartement en dehors le travail en dehors de Londres parce que je ne peux pas me permettre d’acheter quelque chose de plus central.

Une explication moins charitable pour que ce musicien et sa famille obtiennent un traitement de star (et ce que beaucoup de mes collègues croient être le cas), c’est qu’il y a des cliques dans les services des collectivités locales – qu’il s’agisse de l’Afrique occidentale, indienne, pakistanaise – qui favorisent les leurs.

Ces cliques mettent leurs amis et les parents au début de la liste, même si elles ne remplissent pas l’un des critères pour le logement social. Cela se fait soit comme une faveur ou en échange d’un bakchich.
Je sais que cela se passe ainsi . Je m’occupe ainsi d’un domaine au sud de Londres. Il y a une importante communauté portugaise et je reçois souvent des appels d’une dame du village, une grand-mère portugaise qui semble agir comme agent pour les nouveaux arrivants. Elle m’appelle régulièrement et demande : «Chrees, (Chris) vous avez bel appartement? J’ai charmante famille originaire du Portugal qui a besoin bel appartement trois chambres…
Les premières fois, je disais: «Luisa, vous savez que je ne peux rien faire, sauf s’ils sont sur la liste. Elle avait répondu: “Ne vous inquiétez pas, Chrees, ils seront sur la liste demain, s’il vous plaît juste leur montrer des appartements beaux.”
Et bien sûr, la famille se retrouvait sur la nouvelle la liste que nous recevions…
Elle savait très bien que quelqu’un dans le service du logement mettrait cette famille sur la liste en échange d’argent – qu’elle peut se permettre de verser puisque ces familles paient pour recevoir un logement HLM à vie pour un modique loyer une fois introduites dans le système.

J’ai décidé à présent de parler parce que je trouve l’ensemble du système corrompu et injuste – et, surtout révèle un gaspillage monstrueux de l’argent des contribuables. Nos maisons sont souvent attribuées à ceux qui sont ici depuis moins d’un mois et n’ont aucune intention de jamais contribuer en rien à la Grande-Bretagne par les impôts. Pendant ce temps, ceux qui sont ici depuis des années et qui paient des impôts ont eux peu ou pas de chance d’obtenir un appartement.

Je suis allé voir une femme récemment dans son bel appartement de 3 chambres afin de lui demander d’organiser une visite de suivi, et elle répondit: «Impossible de faire ca en juillet ou en août – Je vais 2 fois à l’étranger cet été. Puis elle leva les yeux sur moi et me dit: «Pas mal pour quelqu’un qui vit du social, hein, Chris? et se mit à rire. Mais je ne trouve pas ça drôle.
Il y a juste quelques décennies, si vous viviez dans un logement social, les gens venaient regarder vos biens, et si ceux-ci avaient quelque valeur on les obligeait à vendre pour contribuer à votre loyer.

Bien sûr, personne ne dit que nous devrions revenir au précédent système très dur mais il y a quand même des limites qui ont été dépassées.

Mes collègues et moi allons sur le terrain pour voir les familles qui sont censées être sur le seuil de pauvreté et ne peuvent subsister que par la générosité du contribuable britannique. Pourtant, ils ont de belles voitures haut de gamme, des ‘écrans plasma, les dernières consoles de jeux pour les enfants, Sky TV et tous le reste. Comment diable font-ils payer tout cela?

J’aimerais tous ces luxes, mais je ne peux pas, je n’en ai pas les moyens – parce que je travaille pour gagner ma vie.’

Daily Mail

(Merci à Sainte Rita)

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