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L’Insee vient de publier sa note sur les comptes des administrations publiques. Le constat est sans appel : la France a battu des records en matière de dépenses publiques en 2009.

Ces dernières ont représenté 56 % du PIB, contre 53 % l’an passé. La hausse des dépenses en valeur est de 3,8 %, soit – une fois retirée une inflation de 1 % – une hausse en volume de près de 3 %. Un rythme bien éloigné du “zéro volume” volontiers affiché, même si la norme s’applique à un périmètre plus restreint.

En 2009, le déficit public s’élève à 143,8 milliards d’euros, soit 7,5 % du PIB. Au cours de cette année marquée par la récession, il augmente de 79,1 milliards d’euros, sous l’effet de la forte baisse des recettes publiques et de la progression maintenue des dépenses publiques. Ce sont, en fait, les déficits de l’État et des administrations de sécurité sociale qui s’aggravent.

La relance budgétaire effectuée par le gouvernement pour contrer la crise économique explique largement l’augmentation. Les dépenses d’investissement (y compris les aides aux investissements) ont été très dynamiques, note l’Insee, avant de souligner la croissance forte de certaines prestations sociales.

La dette publique progresse de 10,6 points pour s’établir à 78,1 % du PIB. En 2009, le déficit public au sens de Maastricht atteint 7,5 % du PIB, après 3,3 % en 2008. Le déficit se creuse avec la récession : les recettes publiques diminuent fortement (– 4,2% en 2009 après + 2,6 % en 2008), alors que les dépenses continuent de progresser à un rythme soutenu (+ 3,8 % en valeur, comme l’année précédente).

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