Des explosions, des cris, des pleurs, des gyrophares et des dégâts. À chaque fois qu’un feu de voiture éclate au hameau des Vignes, le même scénario se répète, boulevard Treille, et dans ses abords immédiats. En trois jours, Rachid a été à deux reprises une “victime collatérale” de ces incendies. La façade de sa maison a pris chaud et sa gouttière a fondu parce que des véhicules ont été incendiés devant chez lui. C’est la troisième fois en un an.
Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, les pompiers se sont rendus sur les lieux pour éteindre non pas un, mais trois feux de voitures dans la rue. Une Opel, une Clio III et une Peugeot 106 ont brûlé. Tous les habitants ont été tirés du lit. Un voisin a perdu un premier véhicule. Le second a été incendié deux jours plus tard. (…)
“Je viens de la sous-préfecture, j’ai appelé le maire, j’ai appelé le premier adjoint et je compte appeler le député Jean-Michel Ferrand! On n’en peut plus. Y’en a assez! J’ai dit au sous-préfet qu’il était le représentant de l’Etat et qu’il était responsable de ce qui se passe ici“,témoigne ce voisin exaspéré. Un petit groupe de riverains se forme. Les discussions s’engagent. Un grand-père s’approche. “Un jour ça va tourner au vinaigre! Il va y avoir un drame. On connaît des gens ici, ils se sont armés.“
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(merci à Le Hutin)
