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À Toulouse, la nuit, certains lieux comme la place Saint-Pierre, haut lieu de la fête dans la Ville rose, sont le théâtre de violences quasi quotidiennes. Même si la vie nocturne continue, les fêtards, souvent des étudiants, sont inquiets. Ils constituent des proies faciles pour les bandes qui les attendent à la sortie des bars.

Il est une heure du matin. Ce jeudi soir de vacances, des centaines d’étudiants et de lycéens fourmillent sur la place Saint-Pierre, haut lieu de la fête dans la Ville rose. Les bars font le plein, et de nombreux petits groupes discutent en terrasse et sur les trottoirs. A priori, rien d’anormal, si ce n’est une vie nocturne intense et festive.
Pourtant, au bout de quelques minutes, la tension qui règne dans l’air saute aux yeux. Les jeunes s’amusent, certes, mais s’observent, se jaugent, se méfient. Paranos les petits Toulousains ? «C’est vrai qu’on a peur de se faire embrouiller, puisque ça dégénère presque tous les soirs à Saint-Pierre. Il y a toujours des gens qui cherchent à se battre. Du coup, on est sur nos gardes», explique Mathilde, 19 ans.
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