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Entre 2004 et 2007, le nombre de personnes gagnant plus de 500.000 euros a augmenté de 70 %, observe l’INSEE. Par le jeu des niches, leur taux moyen d’imposition est assez faible. La crise a sans doute stoppé le phénomène.

(…) le nombre de riches a ” explosé “ entre 2004 et 2007, la période de référence observée par l’INSEE. Ainsi, ” le nombre de personnes dépassant les 100.000 euros de revenus annuels s’est accru de 28 %, celui dépassant les 500.000 euros de 70 % “, note l’INSEE. Les effectifs de cette catégorie sont passés sur la période de 6.500 personnes à 11.000.

Sur la période 2004-2007, ce sont les revenus du patrimoine (+ 46 %) et les revenus exceptionnels (+ 55 %), par exemple les plus-values ou les levées d’option, qui ont tiré l’ensemble. Les revenus directs du travail n’ont, eux, progressé ” que “ de 11 % sur la période. Le revenu moyen des 90 % de Français les moins dotés ayant progressé de 9 % sur la période, ” c’est une augmentation des inégalités par le très haut “, souligne Julie Solard, de l’INSEE.
Alors qu’ils devraient, compte tenu du barème progressif de l’impôt sur le revenu, subir une imposition d’environ 36 %, ” pour les personnes très aisées et les personnes les plus aisées, le poids de l’imposition […] est de l’ordre de 25 % seulement “, note l’INSEE. En moyenne, les ménages fiscaux les plus aisés acquittent 270.000 euros d’impôt sur le revenu. Pour l’ensemble du 1 % de très hauts revenus, le taux moyen d’imposition est de 20 %.

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