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Le quartier d’Alhóndiga de la ville de Getafe, dans la banlieue madrilène, a une forte population immigrée : Sud-Américains, Chinois, Roumains … Chômage, aides sociales et bas niveau scolaire en sont le quotidien.

Alhóndiga signifie «auberge» en espagnol mais également «grenier à blé». Dans les années soixante le quartier offrait des logements aux gens qui quittaient les petites villages, les pueblos, pour venir tenter leur chance dans la capitale. Quarante ans plus tard, les habitants ont changé. Se sont désormais des immigrés qui ont pu s’installer là où d’anciens habitants, plus chanceux, ont laissé un logement vacant. (…)
Le quartier n’a pas échappé à la crise qui frappe durement le pays (l’Espagne compte actuellement plus de 4 millions de chômeurs, soit près de 20% de la population active). Un nombre incalculable de personnes sont arrivées du jour au lendemain. Il semblait il y avoir du travail pour tout le monde. (…)

Beaucoup des familles – aussi bien espagnoles qu’immigrées – ont du mal à tenir jusqu’à la fin du mois. La plupart se tournent vers les organismes sociaux, où on leur propose nourriture et aides pour payer le loyer ou les médicaments, bien que les consultations soient gratuites, certains médicaments restent à la charge des patients. (…)
La Alhóndiga est un quartier jeune. La moitié de la population a entre, trente et trente cinq ans. Beaucoup d’enfants sont scolarisés dans les écoles du quartier, la moitié d’entre eux sont issus de l’immigration : Équatoriens, Roumains, Bulgares, Colombiens, Polonais, Péruviens, Chinois, Brésiliens, cohabitent, sans pour autant se mélanger.(…)
Le niveau dans les écoles est très bas. « Les élèves arrivent au lycée avec de grandes faiblesses. Une fois l’école terminée, peu d’entre eux accèdent aux études supérieures », ajoute Clara. Les statistiques sont claires : il y a 40% d’absentéisme.
Source : Bondy Blog

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