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Le produit intérieur brut (PIB) de la France a reculé de 2,2 % en 2009, soit la baisse la plus importante depuis l’après-guerre, après une hausse plus importante que prévu de 0,6 % au quatrième trimestre, selon les résultats publiés vendredi par l’Insee.
Le chiffre de + 0,6 % pour le quatrième trimestre avait été annoncé quelques minutes plus tôt par la ministre de l’économie, Christine Lagarde, sur RMC.
La contraction sur l’ensemble de 2009 est conforme à l’estimation du gouvernement (- 2,25 %), qui attend une reprise de 1,4 % en 2010.
Une hausse de “0,6 %, ça veut dire deux fois mieux qu’au printemps, trois fois mieux qu’à l’automne”, s’est félicitée Christine Lagarde. “C’est un résultat satisfaisant (…). J’avais dit qu’on terminerait l’année sur les chapeaux de roue, il y a beaucoup de gens qui se sont moqués de moi à ce moment-là”, a-t-elle poursuivi.
Au quatrième trimestre, l’Insee, dans ses dernières prévisions, tablait sur une croissance de 0,4 %, et Christine Lagarde avait plusieurs fois dit espérer “un peu mieux” que 0,3 %.
L’Allemagne a annoncé au même moment une croissance inchangée au quatrième trimestre, en deçà du consensus qui était de + 0,2 %. Le chiffre pour l’ensemble de la zone euro sera annoncé à 11 heures.
Selon les données préliminaires de l’Insee, les dépenses de consommation des ménages français ont augmenté de 0,9 % en octobre-décembre alors que leurs investissements, essentiellement en logement, ont baissé de 2,7 %.
Les dépenses des administrations publiques ont progressé de 0,7 %, reflétant l’impact du plan de relance.
Les investissements des entreprises non financières ont baissé de 0,8 % pour un recul de 7,7 % sur l’ensemble de l’année.
Le Monde

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