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Addendum 13/02 : La préfecture de Seine-Saint-Denis propose 29 places en hôtel aux squatteurs expulsés dont 18 ou 19 sont des immigrés clandestins. Suite

Addendum : Selon France Inter, la majorité des squatteurs expulsés en plein hiver par la mairie communiste de Marc Everbecq sont maliens :
[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xc6rce_la-mairie-de-bagnolet-jette-à-la-ru_news[/dailymotion] La mairie de Bagnolet et la préfecture de la Seine-Saint-Denis ont tenté de justifier jeudi l’évacuation la veille, par la police, d’un squat dans cette ville, alors que l’association Droit au logement (Dal) dénonçait toujours “une expulsion en plein hiver”.
La préfecture a fait valoir jeudi que les autorités n’étaient pas liées à la trêve hivernale dans le cas de cet immeuble de Bagnolet, car il s’agissait d’un squat.
Selon les autorités, vingt personnes, uniquement des hommes, vivaient dans ce squat. Pour le porte-parole du Dal Jean-Baptiste Eyraud elles étaient une quarantaine (et non plus 80 comme annoncé mercredi par l’association), avec des enfants.
Pour la mairie communiste, ce squat était “bien connu des services de police pour les risques qu’il générait en terme d’hygiène et de sécurité”. Il s’agissait d’un “lieu de trafic de drogue, de voitures, de prostitution, de tapage nocturne incessant qui durait depuis plusieurs années”, affirme la mairie dans un communiqué.

Le Dal reconnaît qu'”il est possible qu’il y ait du trafic dans le secteur, mais qui n’émane pas des occupants”. “Selon les expulsés, il y a eu une intervention de la police il y a trois semaines, mais ils ont été libérés sans poursuite après la perquisition”, a précisé M. Eyraud.
Le squat aurait été évacué mercredi à l’aide de bulldozers, selon le Dal, ce que nie la mairie. (…)
Bien que la mairie soit dirigée par le communiste Marc Everbercq, le PCF a dénoncé “des méthodes d’un autre âge” après l’évacuation du squat “en pleine trêve hivernale et dans une période de grand froid”, et demandé que l’Etat “prenne ses responsabilités pour que des solutions de relogements pérennes soient trouvées au plus vite”.
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) a demandé dans un communiqué “que des solutions de relogement soient proposées d’urgence à ces familles”, déplorant qu’il ait été procédé “à cette expulsion sans avoir laissé aux familles le temps d’emporter leur affaires”.
Source : AFP
Une affaire analogue à celle du foyer d’immigrés de Vitry (décembre 1980) :

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