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Les 123 clandestins débarqués vendredi en Corse ont été remis en liberté. Les onze qui avaient été transférés en Bretagne ont trouvé, non sans mal, une solution de logement. Pour une semaine.
Toutes les caméras sont braquées sur eux, sous les yeux étonnés des autres demandeurs d’asile. Après une première nuit passée à l’auberge de jeunesse, dimanche, les onze clandestins kurdes transférés à Rennes ont attendu, hier tout l’après-midi, dans la salle d’attente du Service d’accueil et d’orientation (SAO), une structure d’aide aux demandeurs d’asile. Leur objectif : trouver un logement pour la soirée.
« Je ne comprends pas vraiment ce qui se passe », déclare en sortant fumer une cigarette l’un d’eux à un autre Kurde, domicilié à Rennes, qui lui sert de traducteur. Ramadan est père de famille. Il est arrivé samedi dans la capitale bretonne avec sa femme et ses six enfants, tout comme trois autres hommes célibataires.
Les militants du Mrap et de RESF, ainsi que des Kurdes de Rennes, les ont aidés hier à trouver un logement. Mais aussi à effectuer les premières démarches administratives afin de faire une demande d’asile. Ils vont être logés dans un hôtel, dans la commune voisine de Chantepie, pendant sept jours. « C’est mieux que la rue, mais c’est presque une mesure d’injustice pour tous les autres », réagit Joëlle Quemener, du Mrap.
Source : Ouest France

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