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Oussama Bezzazi est un des architectes qui travaillent à la réhabilitation de l’habitat ancien à Roubaix. C’est également l’architecte des mosquées en projet à Roubaix, à Hem ou à Villeneuve-d’Ascq. Il présente sa vision future de la ville.

Quel visage aura Roubaix demain ?
Le devenir de Roubaix se fait aujourd’hui. Je ne crois pas que Roubaix connaîtra une mutation radicale mais une évolution douce. On donne déjà aujourd’hui une vision de l’avenir.
Comment vos projets s’inscrivent-ils entre passé et avenir ?
Quand on travaille sur les projets de lieux de culte à Roubaix, on essaye de les intégrer dans ce tissu industriel, dans le respect de l’ancien, pour essayer de marier l’industriel et le sacré. C’est vrai pour la mosquée de l’Épeule comme pour le projet à côté de la Condition Publique. Il faut toujours un dialogue pour faciliter l’intégration.

C’est vrai, à Roubaix, les lieux de culte son mal lotis et les architectes ont leur mot à dire dans cette reconstruction. Car ce n’est pas anodin. Ce qui reste visible, c’est ce qui unit les musulmans et les non-musulmans. On fait un trait d’union avec le reste de la population de la ville, quelle qu’elle soit. (…)
Comment appréciez-vous la politique de rénovation urbaine ?
On y participe, aux Trois-Ponts par exemple. J’approuve la politique de la ville qui consiste à attaquer quartier par quartier cela va dans le bon sens et Roubaix est bien référencée sur ce terrain-là. Cette politique lie architecture, urbanisme et politique sociale. On ne peut pas faire d’urbanisme sans penser au repeuplement. C’est bien de démolir certaines tours, mais il faut aussi mixer les populations.
Sources : 1, 2

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