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Tribune libre de Paysan Savoyard

Il est souvent affirmé que l’immigration constitue pour la France une source de richesse économique. Nous voulons ici montrer qu’au contraire l’immigration non-européenne est l’une des causes principales de la dégradation des finances publiques et un facteur d’appauvrissement majeur pour la nation.

L’immigration engendre des dépenses publiques considérables

La population française métropolitaine a augmenté de 16 millions d’habitants en cinquante ans (62 aujourd’hui contre 46 en 1960). Cette augmentation considérable résulte pour l’essentiel de l’immigration non européenne : si l’immigration massive ne s’était pas produite, à partir du début des années soixante, la population française serait actuellement probablement d’environ 50 millions (si l’on en juge par l’évolution de la population des pays européens comparables n’ayant pas jusqu’à récemment connu d’immigration importante, comme l’Italie).

L’accueil de ces millions d’immigrés supplémentaires, qui bénéficient des mêmes droits que les autochtones, a rendu nécessaire une augmentation très forte des dépenses publiques dans de nombreux domaines :

  • Dépenses de scolarisation, dans les écoles et à l’université (recrutements de personnels, construction de locaux…). Ces dépenses sont d’autant plus élevées que les populations des quartiers « difficiles » et « prioritaires », c’est-à-dire pour l’essentiel les immigrés, bénéficient à l’école de taux d’encadrement et de dépenses pédagogiques fortement accrues par rapport à ce qu’elles sont dans les établissements ordinaires (par exemple il n’y a qu’une quinzaine d’élèves par classe dans les collèges ZEP) ainsi que de mesures de soutiens (SEGPA, réseaux d’aide…) très coûteuses (les études réalisées montrent pourtant que tous ces dispositifs ne produisent pas de résultats probants).
  • Dépenses de santé (hôpital, accueil des handicapés…).
  • Financement de logements sociaux. Une partie importante de la population originaire de l’immigration est en effet logée dans le parc social, financé par les différentes institutions publiques : les loyers y sont inférieurs à ceux du secteur privé ; en outre ces loyers sont pris en charge partiellement ou en totalité par la sécurité sociale (allocations logement…).
  • Financement d’infrastructures et de services publics induits par l’augmentation de la population (transports ; gestion des déchets ; assainissement…).
  • Financement des allocations et aides sociales diverses. Compte tenu de la taille des familles, de leurs revenus (déclarés) le plus souvent faibles et de leur taux de chômage plus élevé que celui des salariés autochtones, les populations originaires de l’immigration bénéficient généralement d’une aide financière importante de la collectivité (allocations familiales ; allocations logement ; allocations chômage ; RMI…).
  • Financement des actions d’aide à l’insertion sociale et professionnelle (stages d’insertion ; emplois aidés ; recrutement d’éducateurs et d’assistantes sociales…), les populations originaires de l’immigration représentant une part importante des bénéficiaires de ces actions.
  • Dépenses liées à l’accueil des immigrés sur le territoire et à la gestion des flux migratoires : structures d’hébergements d’urgence et de transit ; aides financières attribuées aux demandeurs d’asile et aux clandestins ; coût des personnels administratifs, douaniers, policiers et judiciaires mobilisés (c’est ainsi qu’à titre d’exemple les tribunaux administratifs se consacrent pour 50 % de leur activité au traitement des recours concernant l’entrée et le séjour des immigrés).
  • Dépenses liées à la lutte contre la délinquance (police, justice, prison…), sachant que les personnes originaires de l’immigration sont responsables d’une grande partie des crimes et délits commis.

Ces dépenses liées à l’immigration massive ne font pas, bien entendu, l’objet d’un chiffrage officiel. Cependant, la population originaire de l’immigration non européenne pouvant être évaluée à au moins 12 millions de personnes et représentant donc au moins 20 % de la population métropolitaine, on peut considérer que les dépenses liées à l’immigration représentent, dans le total des dépenses publiques, au moins un pourcentage du même ordre.

Les apports économiques de l’immigration sont faibles et très inférieurs aux coûts qu’elle entraîne

En regard de ces dépenses que doit supporter la collectivité en faveur des immigrés, les avantages économiques de l’immigration apparaissent faibles :

L’apport « positif » des immigrés sur l’économie consiste essentiellement en ce qu’ils occupent une grande partie des emplois manuels et d’exécution, qui sont rejetés par les Français (notamment d’ailleurs par de nombreux « Français » originaires de l’immigration).

Nous avons signalé dans un précédent article que cette situation ne peut être considérée comme positive. Elle rend obligatoire en effet la mise en place d’un dispositif coûteux d’assistanat, destiné à donner un revenu à toutes les personnes qui, bien que non qualifiées, refusent d’occuper les emplois sans qualification.

Elle détruit l’une des bases principales de l’organisation sociale : l’obligation pour chaque individu de travailler et de ne pas être une charge pour la collectivité.

Les immigrés contribuent, d’autre part, par les dépenses privées qu’ils effectuent, à alimenter la consommation et donc la croissance. Cependant là encore cet effet positif pour l’économie est limité : une partie des salaires perçus en France sont en effet transférés dans les pays d’origine. Ces transferts sont d’ailleurs la motivation première de l’immigration de travail (et représentent la principale ressource d’un certain nombre de pays africains).

Les impôts et cotisations versés par les immigrés sont de toute évidence très inférieurs aux dépenses qu’ils occasionnent. Les immigrés occupant le plus souvent des emplois peu qualifiés, leurs salaires sont faibles, ce qui signifie également qu’ils paient peu d’impôts sur le revenu et ne versent que des cotisations sociales d’un montant faible.

En outre une partie des immigrés sont au chômage ou au RMI : ils ne paient donc pas d’impôt sur le revenu ni de cotisations sociales. Enfin, une part probablement non négligeable des emplois occupés par les immigrés sont des emplois clandestins : ils ne donnent lieu par conséquent à aucun versement de cotisation et paiement d’impôt sur le revenu (les dépenses privées se traduisent en revanche, en principe, par un paiement de la TVA).

L’immigration est l’un des facteurs importants de la dégradation des finances publiques

Le déséquilibre entre les dépenses engendrées par l’immigration et les recettes faibles qu’elle procure est l’une des explications de la dégradation des comptes publics à laquelle on assiste depuis 40 ans (rappelons que depuis le milieu des années soixante-dix le budget de l’Etat est chaque année déficitaire ; qu’il en est de même pour la sécurité sociale ; que la dette publique ne cesse de croître ; et que la dégradation des finances publiques s’est fortement accélérée ces dernières années, la dette étant passée en 8 ans de 64 % à 74 % du PIB).

Tout cela risque d’inciter les pouvoirs publics à réduire, dans les années à venir, le champ des services publics et le niveau de la protection sociale.

Quant à l’immigration, elle continue de plus belle, dégradant la situation chaque jour davantage.

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Sources : INSEE TEF 2009 (pour l’évolution de la population française ; http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=40&date=20090930 (pour la dette publique)

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