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Témoignage paru dans le Journal de Montréal – 23 nov. 2009 – extraits

«Je suis policier pour la Ville de Québec. Il y a quelque temps, j’ai dû me présenter chez un couple de musulmans avec une collègue pour une histoire de violence conjugale.

L’homme nous a demandé d’enlever nos bottes, car il ne voulait pas qu’on «imprègne sa maison de traces de policiers racistes». J’ai refusé poliment. Une fois dans l’appartement, l’homme s’est empressé de pousser ma collègue à l’extérieur de sa résidence en lui criant des injures. Nous avons procédé à l’arrestation du monsieur pour voies de fait et insulte à un agent de la paix.

Reconnu coupable, l’homme a déposé une plainte en déontologie. Pour la première fois de ma carrière, je me suis retrouvé avec une plainte sur le dos, [accusé] d’arrestation abusive. L’accusation est tombée faute de preuves mais l’arbitre [ndlr : le juge ?] m’a dit que rien ne serait arrivé si j’avais accepté d’enlever mes bottes et si j’avais fait appel à un collègue masculin pour mon intervention. » (source) (via le site Poste de veille)

Note : le 12 novembre, à la suite du lancement du Guide de la Citoyenneté canadienne, le ministre Jason Kenney a déclaré que la liberté de religion n’est pas un absolu :
«La liberté de conscience et de religion sont des droits importants, mais nos lois prohibent les pratiques culturelles barbares. Celles-ci ne seront pas tolérées, même si une personne revendique que de telles pratiques sont acceptées par leur religion.»

«Nos lois prohibent les pratiques culturelles barbares.»

« Les gens n’ont pas le droit, en aucun cas, de traiter les femmes comme des citoyens de seconde classe, de perpétrer des actes barbares comme le meurtre d’honneur, le mariage forcé ou d’autres violences conjugales. Au Canada, il n’y a aucune excuse culturelle ou religieuse valable pour agir de la sorte». (source)

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