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Alors que plus de 5.000 travailleurs clandestins se sont mis en grève, principalement en région parisienne, pour réclamer la régularisation de leur situation, le ministre du Travail Xavier Darcos a déclaré que les préfets pourront prononcer la «fermeture administrative» des entreprises qui les emploient.

«Les employeurs d’étrangers en situation irrégulière seront dans le collimateur des inspecteurs du travail» et «nous allons renforcer les contrôles et recourir à des sanctions qui touchent au porte-monnaie et à l’image de l’entreprise afin d’avoir un effet dissuasif» explique M. Darcos.

Il affirme que le coût du travail illégal «est estimé à 4 % du PIB, soit 60 milliards d’euros, l’équivalent du budget de l’Education nationale».

«S’il est avéré que l’activité de l’entreprise est construite autour du travail illégal ou de l’emploi de travailleurs étrangers sans titre de travail, on pourra fermer administrativement cette entreprise», précise le ministre qui confiera ce «nouveau pouvoir» aux préfets.

Concernant les salariés, «en cas de perte de leur emploi du fait de son caractère irrégulier, les indemnités dues seront néanmoins versées», a-t-il ajouté.

Les «donneurs d’ordre» s’exposeront également à des sanctions : «Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2010 prévoit une extension de la suppression des exonérations de charges sociales aux donneurs d’ordre complices de sous-traitants qui n’ont pas déclaré leur activité ou qui ont eu recours à du travail dissimulé».

Les organisations syndicales engagées dans le mouvement de grève des clandestins doivent rencontrer Xavier Darcos le 26 novembre.

Source : le Parisien

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