Fdesouche


Avec Capitalism : A Love Story – qu’on peut traduire par Le capitalisme : une histoire d’amour, Michael Moore a décidé de s’attaquer à la crise financière qui secoue les États-Unis et le monde depuis l’automne dernier.
«Ce ne sera pas une leçon d’économie» avait expliqué Michael Moore en présentant la pré bande-annonce, «mais plus un film de vampires! Plutôt que de se repaître du sang de leurs victimes, les personnages de mon documentaire se nourrissent d’argent. Et ils n’en ont jamais assez!»

Bande annonce:


Comme à son habitude, Michael Moore dénonce des vérités, des faits particuliers qu’il tourne habilement en vérité générale. Mais le public non-initié à l’actualité financière se verra trompé et les connaisseurs traiteront le film d’amateurisme.

Le réalisateur oscarisé a également confié que son objectif n’était pas uniquement de déranger, mais de faire rire. Michael Moore nous livre un film-constat saisissant et intéressant pour deux raisons :
1. La livraison de divers évènements américains qui peuvent être passés à la trappe sur le vieux continent,
2. Une critique du capitalisme actuel et surtout de la finance mondiale.
Mais ne nous arrêtons pas à cette simple constatation. Le documentaire pose également de nombreuses, trop nombreuses questions sans jamais apporter la moindre solution.
Michael Moore revient à son premier amour, la dénonciation du système économique américain, thème de son premier film « Roger et Moi » (1989). Plus qu’une dénonciation, le réalisateur de « Bowling for Columbine » (2002) met le capitalisme en pièce mais mêle également théorie du complot, réseaux politique et économique, crise financière, plan de sauvetage … Il en ressort une impression de brouillon. De trop nombreux sujets sont abordés avec une rigueur informative qui peut laisser pantoise.
Le soutien indéfectible au Président Obama en est un exemple, Michael Moore l’introduit dans son film comme un réformateur providentiel ; pourtant, l’actualité semble dresser un tableau plus contrasté du nouveau président américain. Ma crise bien-aimée

Fdesouche sur les réseaux sociaux