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Le philosophe Alain Laurent consacre un chapitre de son livre La société ouverte et ses nouveaux ennemis à ce qu’il appelle : « Le nouvel ennemi majeur et autochtone… » Il désigne ainsi ceux qui favorisent l’immigration de masse incontrôlée dans le but de déstabiliser notre société. Voici la liste des « ennemis intérieurs » dressée par Alain Laurent :

  • toute une nébuleuse d’associations ( « les » associations selon la bonne presse…) se donnant pour vocation de défendre les droits de l’homme et les causes « humanitaires » ;
  • la plupart des organisations syndicales ;
  • une fraction notable de la magistrature syndiquée ;
  • la grande majorité des enseignants (dont l’engagement peut se traduire dans les cours : cf. Élèves sous influence de Barbara Lefebvre) et leurs syndicats ;
  • l’essentiel du haut et bas clergé de l’establishment intellectuel (en tête, les grands administrateurs de leçon de morale à la terre entière et des sociologues idéologiquement stipendiés) ;
  • la presse ;
  • les « people » du show-biz friands de pétitions et d’exhibitionnisme militant ;
  • bien des membres des hautes instances de la République : « observatoires », comités et instituts divers, conseils censés rappeler le droit ou « hautes autorités » telles que la HALDE ;
  • le monde de l’entreprise (soucieux de donner des gages de bonnes mœurs afin de restaurer son image auprès des jeunes générations), qui adhère de manière croissante à l’ardente obligation morale de promouvoir la « diversité », voire la « fierté d’appartenance » comme s’en enorgueillit l’une d’elles, en pratiquant la discrimination positive ;
  • une virulente extrême gauche radicale (d’obédience principalement trotskyste et « altermondialiste ») ;
  • une gauche « humaniste » qui privilégie l’action psychologique et morale : l’indignation vertueuse, la protestation accusatrice, la culpabilisation qui joue sur les registres du compassionnel et de la mauvaise conscience ;
  • une droite républicaine qui s’est convertie aux mots d’ordre de la bien-pensance par peur de passer pour « raciste » ;
  • au sommet de l’État, un Jacques Chirac passé expert dans le maniement de la langue de bois du « dialogue des cultures » ;
  • son successeur Nicolas Sarkozy, devenu l’apologiste de la discrimination positive.

Selon Alain Laurent, le « sabordage » de notre société continuera tant que ces « ennemis autochtones » resteront aux postes de responsabilité.
Illustration de l’article par Jean-Pierre Humbert.

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