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Claude Demelenne, intellectuel de gauche, est le rédacteur en chef du Journal du mardi, un périodique belge. Après les émeutes de Anderlecht et Molenbeek, la gravité de la situation en matière d’immigration, de délinquance et de racisme-anti Blancs commence à devenir une évidence. Il appelle donc la gauche «bien-pensante » à faire son examen de conscience. Cependant, son admiration pour Fadela Amara montre que certaines illusions sont encore tenaces.

Violences urbaines, policiers et pompiers attaqués, habitants terrorisés : c’est grave ! La gauche bien-pensante minimise, comme d’habitude. A quand un examen de conscience ? Une partie de la gauche joue à l’autruche quand de telles scènes de guérilla urbaine se répètent dans les quartiers chauds. Elle est d’autant plus mal à l’aise, dans le cas présent, que les émeutiers sont, quasiment tous des jeunes d’origine arabo-musulmane.
Cinq couacs majeurs empêchent la gauche de répondre efficacement à la chienlit qui s’installe dans certains quartiers.
1. Racisme anti-Blancs.
Le sujet est tabou dans les rangs de la gauche bien-pensante. C’est pourtant une réalité : le racisme anti-Blancs est en progression auprès d’une minorité de jeunes d’origine arabo-musulmane. Ce n’est pas un hasard si les voitures et les habitations qui ont été vandalisées, dans le quartier Ribaucourt (à Molenbeek), appartenaient pour la plupart à des “visages pâles”, pour reprendre l’expression du président du Mouvement contre le racisme et l’antisémitisme (MRAX), Radouane Bouhlal. (…)
2. Idéologie victimaire.
C’est la grande erreur de la gauche angélique. Elle s’obstine à tenir un discours manichéen, déconnecté des réalités. Pour elle, les “immigrés” sont nécessairement des victimes et ceux qui dénoncent les dérapages de certains d’entre eux, des “xénophobes”. (…) Lorsque d’autres petits caïds sont des skinheads sympathisants du Vlaams Belang, on peut les traiter de fachos. Ce “deux poids, deux mesures” est évidemment aberrant. L’extrême droite musulmane ne doit pas être mieux traitée que l’extrême droite “belgo-belge”.

3. Zones de non-droit.
Les émeutes des derniers jours ont rappelé qu’il existe, à Bruxelles, des quartiers où les policiers ne s’aventurent plus – quand il y arrivent ! – que sur la pointe des pieds. Les cibles des jeunes ne sont pas seulement les “visages pâles”, mais aussi les jeunes filles d’origine arabo-musulmane ne portant pas le voile, harcelées et abreuvées d’injures sexistes.
4. Agitation islamo-gauchiste
Une partie de la gauche refuse aussi de voir le travail de sape mené, dans certains quartiers immigrés, par de petits groupes islamo-gauchistes. A Bruxelles, ils sont hyperactifs. Ils poussent les jeunes à se radicaliser.

5. Le silence des élus d’origine arabo-musulmane.
(…) A quand une Fadela Amara bruxelloise qui osera tenir un discours ferme face aux trublions ? La vraie gauche ne peut être que sécuritaire, dans le bon sens du terme. (…) Cela implique de réduire l’exclusion sociale et de lutter contre toutes les discriminations. Mais aussi de combattre les musulmans extrémistes qui radicalisent les jeunes en les dressant contre nos valeurs laïques et l’Occident en général. (Source)

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