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Afin d’éviter une escalade dans certains quartiers, le ton a été donné : “Ne pas chercher la provocation
Le constat de policiers — qui préfèrent rester anonymes — est bien là : “Il existe à Bruxelles des zones de non-droit.” Des quartiers où les émeutiers sont chez eux… La consigne est simple : “Ne pas faire de vagues, ne pas contrôler, ne pas intervenir même s’ils sont des dizaines à se rassembler, ne pas dresser de P.-V. pour outrage, ou même après avoir reçu un pavé.”

Les “jeunes” ont empêché le contrôle. Motif : on ne contrôle pas pendant le ramadan.

Les jeunes casseurs l’ont bien compris, puisqu’ils sont chaque jour de plus en plus nombreux à narguer les inspecteurs de police qui patrouillent dans un périmètre de plus en plus élargi. C’est le cas entre autre dans les environs de la place Anneessens, dans le centre de Bruxelles.
Le 30 août, une patrouille a voulu contrôler le conducteur d’une moto qui roulait de manière dangereuse. Le motard a pris la fuite et s’est réfugié auprès d’autres jeunes. Profitant du nombre, ils ont empêché le contrôle. Motif invoqué : on ne contrôle pas pendant le ramadan… Les insultes ont fusé et les policiers ont dû se replier après avoir été visés par des blocs de béton. “Un jeune avait été interpellé et mis à la disposition du parquet.” Le lendemain, il était dans les rues à défier la police. Depuis quelques jours, la tension est palpable aussi bien à Bruxelles qu’à Anderlecht ou à Molenbeek.
“Maintenant, ce n’est plus sale flic que l’on entend quand on passe. On entend toujours le même mot : embuscade !” Ce simple cri a des répercussions dramatiques pour les patrouilles qui se retrouvent encerclées et visées par des pierres, pavés, ou bloc de béton. “Ils nous tendent des pièges.” Afin d’éviter une escalade infernale, le ton a donc été donné : “Ne pas chercher la provocation.” Un contrôle pourrait être considéré comme une provocation et dégénérer à tout moment. “On a préféré nous dire de ne pas y aller.” (source) (via Bobbyw)

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