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Karfa Diallo**, président de l’association DiversCité à Bordeaux, interpelle les élus de quatre villes concernées par le commerce triangulaire : Bordeaux, La Rochelle, Nantes et Le Havre. Il demande que soient débaptisées les rues portant le nom d’armateurs ayant participé à la traite négrière.
Ce serait une initiative de justice urbaine [impeccable novlangue], selon Karfa Diallo. Aujourd’hui l’esclavage est reconnu comme un crime contre l’humanité [depuis la loi Taubira du 21 mai 2001 NDLR]. Mais si la loi existe, elle n’a connu aucune traduction juridique. En débaptisant les rues aux noms de négriers, ce serait chose faite “. Pour l’association DiversCité, maintenir ces noms en haut de nos rues constitue une apologie de crime contre l’humanité.
Karfa Diallo** demande au minimum d’installer une plaque expliquant le passé des armateurs. Il n’hésite pas à comparer ces  derniers aux nazis : “C’est comme si aujourd’hui on décidait de nommer nos rues Goebbels ou Goering“.
Pour Karfa Diallo**, peu importe la génération, seul compte le nom. “Le commerce des hommes a fait la fortune non d’un seul homme mais de toute une famille“. Josy Roten, présidente de l’association Memoria Esclavage, ne partage pas cette opinion. Selon elle, “les enfants ne sont pas forcément responsables des actes de leurs parents” . (source)

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**Karfa Diallo. Sénégalais d’origine. «Influencé par les idées marxistes, comme il avoue presque du bout des lèvres». Leader du mouvement des élèves de Dakar à 16 ans. Mi-temps à SOS Sida, depuis 2000. Courtisé par le PS. (source) Il aurait écrit à Obama pour lui demander de devenir : « Conseiller en Europe pour l’esclavage et les réparations (voir Novopress)

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