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Le gouvernement est “un peu en dessous de son objectif” avec le “contrat autonomie” du plan Espoir Banlieue accordé depuis 2008 à 12.012 jeunes de quartiers difficiles, dont 819 ont pris pied sur le marché du travail, a indiqué mardi le secrétariat d’Etat à la Ville.
Le “contrat d’autonomie” a été confié en 2008 à 35 structures privées, sélectionnées par appel d’offres, rémunérées au résultat (6.000 euros par jeune s’il retrouve du travail, une formation ou crée son entreprise). Il s’agit d’un accompagnement intensif individuel durant un an d’un jeune chercheur d’emploi. Pendant les six premiers mois, il perçoit une bourse mensuelle de 300 euros.
Pour les 819 jeunes ayant trouvé une issue positive, la majorité (77%) ont signé un contrat de travail (un CDD de six mois minimum), 19% se sont inscrits en formation et 4% ont créé une entreprise. On a affaire à un public particulièrement difficile. A cela s’est ajoutée la crise. Pour certains jeunes, le contrat a été prolongé, cela signifie que l’accompagnement continue, mais le jeune ne touche plus sa bourse de 300 euros au-delà de six mois”, selon la même source.
En juin, le secrétariat à la Ville a aussi ajusté les modalités de paiement des opérateurs, qui se plaignaient de problèmes de trésorerie, et ont désormais droit à une avance et à être payés 40% lors de la prise en charge du jeune, puis 30% lors du placement et 30% s’il se stabilise. Le gouvernement a débloqué 250 millions d’euros sur trois ans, le plan Espoir banlieue bénéficiant globalement de peu de financements de l’Etat.
Selon le secrétariat à la Ville, le taux de chômage des jeunes domiciliés en ZUS (Zones Urbaines Sensibles) s’élevait à 36,7% au dernier trimestre 2008, contre 19% pour l’ensemble des 16-25 ans en France.
Source (merci à big brother)

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