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Depuis plusieurs mois, les fermetures d’usines ou de société entraînent des actions radicales de la part des salariés : séquestration de cadres, incendie de machines, chantage à l’explosion … Gestes de désespoir ou pression pour obtenir la prime de licenciement la plus importante possible, ces actions sont condamnées par les pouvoirs publics et mettent les organisations syndicales dans une situation inconfortable. Les principaux leaders syndicaux, n’ont fait aucune déclaration, ni de soutien, ni de condamnation.

Après Christian Estrosi, le ministre du Travail, Xavier Darcos a sonné l’alerte, affichant la plus grande fermeté pour dénoncer ce type d’action : «Il n’y a aucune solution qui passe par des ultimatums, par des menaces de mort, par des séquestrations, ce n’est pas comme ça que les choses se passent.» Y voyant même le spectre d’une «guerre civile» se profiler derrière ces actions radicales.
Pour Maurad Rabhi, secrétaire confédéral de la CGT, «il n’y aura pas une grève générale. Le grand soir, c’est dans les livres. Mais si l’on n’apporte pas des réponses efficaces sur l’emploi et comprises par la base, les conflits risquent de se radicaliser ici et là.» Si pour l’instant il n’y pas eu de dérapages graves, certains délégués syndicaux ont peur. «D’autant que certains activistes, notamment d’extrême gauche, n’hésitent pas à venir pour tenter d’instrumentaliser les gens.» ajoute-t-il
(Source : 1, 2)

L’entreprise de pots d’échappement, Bosal France, située à Annezin (Pas-de-Calais), qui licencie une partie de son personnel avait pour obligation de formuler une proposition de reclassement. Plusieurs salariés ont reçu une proposition d’emploi : des postes de magasinier au sein de la filiale Bosal Autoflex Hongrie, pour une rémunération annuelle de 5100 euros/an.(Source)

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