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Un collectif exige le retrait de la loi sur les “violences de groupes”, censé s’attaquer aux bandes, mais dont les détracteurs craignent qu’il ne permette aux pouvoirs publics de réprimer les mouvements sociaux.
Le texte adopté hier au Parlement prévoit de punir de trois ans d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende “le fait de participer, en connaissance de cause, à un groupement, même formé de façon temporaire, qui poursuit le but, caractérisé par un ou plusieurs faits matériels, de commettre des violences volontaires contre les personnes ou des destructions de biens”.
“La création d’un tel délit est à la fois totalement inutile pour lutter contre la délinquance et très dangereuse pour les libertés publiques”, estime le Collectif Liberté Égalité Justice (CLEJ), regroupant la FCPE (parents d’élèves), la LDH, le NPA, le PCF, le PS, le Parti de gauche, les Verts, plusieurs syndicats comme la CGT, la FSU, Sud, le Syndicats des avocats de France (SAF), le Syndicat de la magistrature (SM) ou encore l’UNEF (étudiants).
Les signataires jugent que “se promener à plusieurs dans une cité en marquant une certaine méfiance au passage de la police, occuper un appartement vide, protester contre une expulsion, participer à une manifestation dans un climat tendu, investir un bâtiment d’université pour dénoncer telle ou telle ‘réforme'”, risque “d’alimenter la politique du chiffre sévissant au ministère de l’Intérieur”

(Source: Yahoo)

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