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L’affaire du train de vie de Julien Dray, soupçonné d’avoir bénéficié de l’argent d’associations proches de SOS-Racisme et de l’organisation lycéenne Fidl, embarrasse plus qu’on ne le croit le gouvernement et la haute hiérarchie judiciaire.
Pour preuve, une réunion qui s’est tenue durant la première semaine de mai au ministère de la Justice, au sein de la direction des Affaires criminelles et des grâces, la division de la Chancellerie chargée de gérer les affaires sensibles en relation avec les procureurs de la République. Celui de Paris, en l’occurrence, chargé de l’enquête préliminaire pour « abus de confiance », Jean-Claude Marin.
Selon des magistrats de la place Vendôme – qui s’émeuvent du traitement particulier réservé par la hiérarchie à ce dossier sur le thème « il faut sauver le soldat Dray », selon l’un d’entre eux -, la Chancellerie tenait à ce qu’une série de témoins convoqués la semaine suivante échappent à la garde à vue.
Histoire que ces convocations soient dédramatisées et éviter tant que possible d’éventuelles poursuites envers des proches de Julien Dray. Six membres du Parti socialiste ou de l’association SOS-Racisme de l’Essonne étaient en effet attendus dans les locaux de la brigade financière le mardi 12 mai.
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