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Ivan Rioufol revient sur le “buzz” du bus et l’actualité de la semaine écoulée.

“Nauséabond” : l’adjectif s’est installé dans le vocabulaire des amis de la pensée conforme. Ils ne veulent rien voir avec leurs yeux, rien entendre avec leurs oreilles. Alors que les bulles idéologiques éclatent les unes après les autres et dévoilent leurs désordres, le discours dominant agite encore ses gousses d’ail devant ceux qui résistent à la rhinocérite et ses endoctrinements. Comme le Béranger d’Ionesco, ces réfractaires répliquent : “Je ne vous suivrai pas ! Je ne capitule pas !”. Mais, eux, sont nombreux.
Le traitement médiatique de l’agression d’un étudiant par quatre adolescents, une nuit dans un bus parisien, illustre à quel point le politiquement correct, qui nie l’existence de ce qui ne devrait pas être, constitue la novlangue officielle. Cependant, celle-ci, contournée par les nouveaux modes de communication, ne tient plus qu’à un fil. L’histoire de la chute annoncée de ce monde en trompe-l’œil retiendra que le scandale du passage à tabac résulta moins de sa sauvagerie que de sa révélation… nauséabonde. Les censeurs n’ont plus que ce mot en bouche.
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