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Article de XYR, inspiré de faits divers rééls
Bernard a 48 ans, il est boulanger. Une femme, trois gosses. Une vie tranquille dans un petit village du sud de la France. Sa fille Julie, 15 ans, s’est encore fait emmerder par des Arabes en sortant du collège. Des avances qu’elle a refusées. Quentin son frère, 17 ans, l’a défendue. Il est à l’hôpital avec une double fracture de la mâchoire et perdra l’usage de son œil gauche.
Un jeudi à la boulangerie, deux des racailles en question entrent, ils parlent de Quentin et de “la race” qu’ils lui ont mise. Ils sont morts de rire. Julie est derrière le présentoir avec son père à qui elle dit tout bas “Papa c’est eux !”. “Je sais” répond-il les dents serrées et le regard fixe. Les deux jeunes, pas plus de 18 ans, sortent un couteau et réclament la caisse. De la rue, on entend des coups de feu qui retentissent.
Bernard purge actuellement une peine de prison à perpétuité pour double homicide volontaire. Quentin s’est suicidé, Julie a fugué et fait le trottoir pour se payer sa drogue. Le dernier fils, Alexandre, 23 ans, prend soin de sa mère Christine, 45 ans, devenue dépressive.

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Jean-Jacques et Madeleine ont respectivement 68 et 66 ans. Ce couple de retraités fête ses cinquante ans de mariage. Ils se sont connus dans leur plus petite enfance. Ils ont grandi ensemble dans les cités populaires des années cinquante, aujourd’hui devenues les “quartiers sensibles”. Mais à l’époque “tout était différent” nous confie Madeleine. “Tout était neuf” dit-elle, “il y avait des jolis coins verts, les gamins jouaient au ballon, des jeunes faisaient de la guitare en bas de l’immeuble mais rien de méchant. On était heureux.” conclue-t-elle, des trémolos dans la voix, pendant que son mari est assis sur une chaise derrière, le regard perdu par la fenêtre.
Après des années d’un quotidien devenu insupportable, le couple a pu réunir assez d’argent pour fuir une banlieue à laquelle ils étaient pourtant attachés. “On prévoyait de partir un jour” dit Jean-Jacques, “mais pas comme ça”. Madeleine développe, “C’est le cœur lourd que nous sommes partis, mais c’était vraiment devenu une descente aux Enfers”.
Elle se lève, ouvre le fenêtre du salon. Lire la suite

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