Fdesouche

Déçues ou incomprises, des personnalités médiatiques quittent la France et s’installent à New-York. Yannick Noah est désolé par la politique de la France en Guadeloupe et dans les banlieues, Bernard-Henri Lévy espère par cette éclipse volontaire peaufiner son image internationale et obtenir les plus hautes distinctions littéraires.

Yannick Noah, personnalité préférée des Français, a accordé un long entretien au quotidien Aujourd’hui Sport. Il affirme que son déménagement à New York, n’est pas lié à cette fameuse petite phrase «si Sarkozy passe, je me casse». «Tout le monde sait que j’ai voté contre lui  Mais ce n’est pas lié. Je n’ai pas décidé de quitter la France du jour au lendemain (… ) parce qu’il y avait un nouveau président. (… ) J’avais besoin de prendre du recul», explique-t-il. Cependant, il ne se déclare pas surpris par ce qui se passe actuellement en France. «La politique de la France me désole à bien des égards. La réaction du gouvernement par rapport à la situation en Guadeloupe, par exemple, ne me surprend pas (…). Les banlieues, la Guadeloupe, c’est le sous-peuple, on ne s’occupe pas du sous-peuple, quoi.» (Le Parisien)

Bernard-Henri Lévy assure en ce moment aux Etats-Unis la promotion de son dernier ouvrage Left in dark times. Il pourrait publier quatre à cinq ouvrages par an. La population américaine y résistera-t-elle ? Pas sûr. Pourtant durs au mal, les Français ont fini par lâcher prise, finalement lassés de l’«a-pensée» BHL. Il devrait rester à New-York jusqu’à la fin 2009. Pour le moment, les succès de librairie de BHL aux USA sont à relativiser. En fait, c’est surtout de stratégie de marque dont il est question ici pour BHL, soucieux d’accroître sa notoriété hors de France, afin de postuler aux plus grands prix littéraires et même, dans ses rêves les plus fous, au Prix Nobel de Littérature. (Marianne)

Fdesouche sur les réseaux sociaux