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Le gouvernement australien a adopté un projet de loi très controversé – le Plan for Cyber-Safety – visant à censurer l’Internet, notamment en ce qui concerne les contenus jugés mauvais pour la santé (morale) de la nation. Ainsi, l’Australie se sera démarqué en étant la première démocratie occidentale à mettre en place une censure radicale sur le Net.

A cet effet, deux listes noires ont été établies par le gouvernement australien, qui seront placées sous la responsabilité de l’ACMA (ou Australian Communications and Media Authority), l’équivalent australien du CSA français (Conseil supérieur de l’audiovisuel).

La première partie du filtre gouvernemental s’attaque aux contenus jugés “illégaux”, comme ceux prêchant la légalisation de la vente de marijuana ou de l’euthanasie. Les sites des anti-gouvernementaux et des protestataires en tout genre sont également classés dans cette première catégorie. La seconde partie, quant à elle, regroupe tous les contenus interdits aux moins de 18 ans ainsi que ceux se rapportant aux jeux d’argent en ligne. Ce second filtrage est appliqué par défaut par les FAI, mais les adultes australiens ont cependant la possibilité de le désactiver.

…en ce qui concerne les thèmes jugés non appropriés pour les enfants, ils sont légions et couvrent un large spectre : le sexe bien évidemment, les sujets se rapportant à la politique et au social, la référence au suicide, au crime, à la corruption, aux problèmes de couple, aux traumatismes émotionnels, à la dépendance à l’alcool et autres drogues ; sans oublier tout ce qui se rapporte à la mort, aux maladies graves, au racisme,… Ceci suffit à nous montrer l’envergure et la complexité de ce bouclier virtuel mis en place par les autorités australiennes.

…Ainsi, tout site web proposant des contenus jugés inadéquats voire dangereux pour les enfants, encourt une amende de 10 000 dollars australiens.

SOURCES: (1), (2)

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