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Lu sur le BondyBlog, un article 100% halal de… Marlène Schiappa :

« Un dîner presque parfait », émission-phare de M6, réalisant régulièrement des records d’audience auprès des ménagères de moins de 50 ans, est sponsorisée par une marque de poulet Hallal ! Aujourd’hui, il est possible de se procurer des produits halâl quasiment partout. Ils ne sont plus cantonnés aux boucheries de banlieue ni exclusivement à une population musulmane. Chaque hypermarché possède son rayon estampillé « halâl », y compris au sein des quartiers les plus favorisés socialement…
Selon plusieurs estimations, la consommation de ce type de produits serait en progression de 15 % par an depuis 1998. Alors que le marché de la viande traditionnelle est en baisse, comment une telle évolution a-t-elle pu se produire ? Et surtout comment expliquer la consommation de la viande halâl, traditionnellement réservée à une pratique religieuse, par de nouveaux consommateurs non-musulmans ? (…)
Selon Christelle, habitante de Courbevoie, « la viande halâl est plus tendre que la viande classique. L’abattage rituel fait moins souffrir et ça se ressent dans l’assiette (sic). Et puis elle est plus contrôlée, par les temps qui courent, c’est plus sécurisant. » Pourtant, des dires des bouchers hallal eux-mêmes, la majorité vient tout simplement… du marché de Rungis !

Alors, simple mimétisme, suivi d’une mode qui se veut « éthnique » ? Ou même, n’ayons pas peur des mots, assimilation d’une certaine culture « banlieue » que se plait (sic) à copier les bobos et autres bourgeois tout court que l’on peut croiser aux concerts de NTM ? D’après Sofiane B., boucher en Seine-Saint-Denis, « de plus en plus de personnes non-musulmanes achètent halâl. Il y a une réalité économique, qui rend nos produits plus attractifs : nous sommes moins chers que les boucheries non-halâl ! »

La conclusion de Marlène Schiappa est elle-aussi parfaitement halal :

Si l’arrivée de la grande distribution sur le marché de la viande halâl peut permettre un contrôle mieux assuré du label et donc de la traçabilité de la viande, finalement, entre foi et phénomène de mode, entre orthodoxie et recherche de qualité supérieure, même si on pourrait pointer du doigt la trop grande emprise des religions sur le quotidien, il y a de grandes chances pour que ce soit l’ouverture à l’autre qui y gagne…et le business aussi, par la même occasion !

Source : BondyBlog

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