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La secrétaire d’Etat à la politique de la ville, Fadela Amara, va passer sous la tutelle d’Eric Besson, nouveau ministre de l’immigration, qui est également un transfuge de la gauche. Interrogée sur leurs futures relations, elle affirme ses conceptions en matière d’immigration et d’«intégration». L’électorat de Nicolas Sarkozy n’est pas au bout de ses déconvenues.

Extraits
Q. On se demande quel sera votre rapport avec votre nouveau ministre de tutelle. L’ambiance ne promet-elle pas d’être électrique ?
(…) Sur la question des expulsions, je n’ai jamais caché que j’étais pour la régularisation des travailleurs sans-papiers.(…)
Q. Etes-vous favorable à un assouplissement de la politique d’attribution des visas, vis-à-vis, en particulier, du Maghreb ?
Oui. La France a l’obligation, de par son histoire, d’entretenir des relations particulières avec certains pays. Je pense notamment aux pays de Maghreb.
Q. Si l’on vous avait proposé le ministère de l’Immigration, occupé par Eric Besson, auriez-vous accepté le poste ?
Tout le monde est assez intelligent dans ce pays, et notamment les personnes au pouvoir, pour comprendre que je ne pourrais pas accepter un ministère comme celui-ci. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils savent que c’est difficile pour moi de dire non à une demande de carte de séjour ! Plus sérieusement, je ne suis pas assez « politique » pour diriger un tel dossier. J’ai un rapport à l’immigration qui est à la fois politique et affectif. J’ai du mal, je le reconnais, à voir les enfants et les parents sans-papiers reconduits à la frontière, même si dans l’ensemble, je peux comprendre qu’il est nécessaire de maîtriser ce dossier sensible.
(BondyBlog)

Qu’elle soit rassurée : «La France ne lutte pas contre l’immigration tout court, elle lutte contre l’immigration clandestine» (Eric Besson) (Le Monde)

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