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Athènes : «Nous sommes traités comme des animaux, nous sommes souvent frappés par la police, tous les vendredis nous passons la nuit dans la rue en espérant obtenir un bout de papier le samedi», se lamente en ourdou, Ali, un Pakistanais qui se bat pour sa régularisation en Grèce.

Muhammad Amser, Pakistanais, va également passer la nuit pour la 15e fois sur ce terrain de la zone industrielle d’Athènes pour déposer une demande d’asile samedi, seul jour de la semaine fixé par les autorités pour recevoir les clandestins.

Selon la loi, les migrants arrivés après 2005 n’ont pas droit à une carte de séjour et «la seule solution est la demande d’asile» explique le chef de la Direction de la Police. Sur un million de migrants qui vivent actuellement en Grèce, 200 000 ne sont pas régularisés. Le nombre de clandestins, des Pakistanais pour la plupart, n’a cessé de s’accroître.

«Je veux l’asile soit en Grèce soit en Italie, ou dans n’importe quel pays en Europe», s’énerve Mandi Bahandu, 18 ans.

(Lire la suite) – Via John

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