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En France, des milliers d’enfants commettent des actes très violents dès l’entrée au CP. Les enseignants et les parents restent impuissants face à ce phénomène en recrudescence.

Certains de ces enfants extrêmement violents sont capables de renverser des tables en plein cours, d’insulter et de mordre le maître, de tenter d’étrangler un camarade pendant la récré. Ou de donner des coups de pied et des gifles à l’institutrice, à l’image de cet élève de CM 1 qui, il y a deux semaines, a roué de coups sa maîtresse à Persan (Val-d’Oise).

Ultra-fragiles socialement et psychologiquement, ces éléments « hautement perturbateurs », aux « conduites éruptives durables », ont entre 6 ans et 11 ans. Instituteurs et parents ne savent souvent que faire de ces caïds en culottes courtes.

En banlieue, là où les « cas lourds » sont courants, l’offre en soins psychiatriques est largement insuffisante. Parmi les 37 000 écoles élémentaires de l’Hexagone, rares sont celles qui ne comptent pas, dans leurs effectifs, un élève ingérable et incasable. Au moins 30 000 enfants seraient violents à l’école.

Au ministère de l’Education nationale, on minimise la gravité de la situation. « On ne la conteste pas mais c’est marginal. » (source)

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