Fdesouche

Issue d’un croisement entre l’abeille européenne et une sous-lignée africaine, l’abeille africaine, également appelée « abeille tueuse », doit sa triste réputation à son extrême agressivité. Plus agressives que leurs cousines d’Europe, ces abeilles métisses ont réussi à franchir la barrière naturelle des zones désertiques en pratiquant des haltes dans les villes, où elles peuvent trouver tout ce qui leur est nécessaire pour survivre. Lorsque ces abeilles sont énervées par des odeurs et des sons qui les incommodent, elles passent a l’attaque. La première qui pique attire toutes les autres, désignant ainsi la proie à abattre. Là où seules quelques abeilles européennes auraient harcelé la victime, les abeilles africaines s’acharnent en grand nombre.

Ses facultés lui permettent de coloniser les ruches d’abeilles plus pacifiques, et à terme d’en modifier les populations. Les apiculteurs qui, malgré eux, ont vu les populations de leurs ruches se transformer, ont été contraints de s’adapter au mauvais caractère de ces nouvelles résidentes. Les abeilles tueuses corrompent la génétique des abeilles exploitées par les apiculteurs et de plus en plus de mâles de cette lignée métisse s’accouplent avec les abeilles européennes présente en Amérique.

On assiste ainsi à une africanisation des ruches à abeilles européennes. Des reines africanisées peuvent s’introduire dans des ruches “européennes” et prendre la place de la reine européenne en la tuant et en pondant abondamment assurant ainsi le remplacement de la souche européenne. Elles contribuent ainsi à changer la nature de la population. Il n’existe aucun moyen d’éradiquer la menace représentée par l’abeille africaine, qui est le type même de l’espèce invasive.
Source : (1)(2)(3)

Fdesouche sur les réseaux sociaux