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Frontière(s)

Alors que l’extrême droite est sur le point d’arriver au pouvoir, de jeunes banlieusards commettent un braquage. Poursuivis par des flics hargneux, les membres de la bande dépassent la “frontière” de leur propre violence. Ils s’enfuient en voiture et débarquent dans une auberge perdue en pleine forêt, à la limite de la “frontière” luxembourgeoise.
Les tenanciers de cet étrange établissement, accueillants dans un premier temps, vont peu à peu montrer leurs vrais visages : celui de la folie et de la mort ! Crochets de boucher purificateurs, porcs agressifs, coups de flingue mal placés, armes blanches aiguisées à l’extrême, cannibalisme déjanté, néo-nazi sur le retour : les potes vont devoir affronter la douleur absolue et dépasser la “frontière” de l’horreur la plus extrême. Tout ça dans un seul et unique but : survivre. Ou mourir vite !

 

Politique friction

Le cinéaste a eu l’idée de ce film suite à un événement politique : la présence de Jean-Marie Le Pen au second de tour de l’élection présidentielle en 2002. “J’ai alors pris conscience de l’extrême gravité de la situation et c’est quelque chose qui m’a fait intimement peur”, se souvient Xavier Gens. “Je voulais essayer de retraduire cette angoisse à travers un scénario. Etant un grand fan de films de genre comme Massacre à la tronçonneuse, je me suis dit que le meilleur vecteur pour traduire cette histoire serait de faire une métaphore de cette angoisse à travers la fuite d’une bande de jeunes, tous représentatifs de la jeunesse d’aujourd’hui. Mais tout en essayant d’échapper à cette nouvelle politique, ils finissent par tomber dans le piège d’une idéologie encore plus douteuse.”

source

site officiel

merci à Manu

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