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Les violences vécues dans leur pays par les réfugiés peuvent provoquer des troubles psychologiques, mais ils sont insuffisants pour expliquer des passages à l’acte comme les dernières attaques en Allemagne, estime le psychologue et criminologue Jean-Pierre Bouchard.

Je crois beaucoup plus au fait qu’il y a des gens qui rejettent ce type de culture, la culture occidentale, ce mode de vie et veulent s’en prendre à l’Occident pour ces raisons-là.


L’expérience de la guerre vécue par les réfugiés peut-elle être un élément déclencheur de troubles psychologiques ?
C’est loin d’être systématique, mais quelqu’un qui aurait vécu un événement traumatique où il aurait été confronté à la mort (…) peut développer une aversion pour tout ce qui lui rappelle cet événement, comme les soldats ou les armes.[…] Ces troubles peuvent perdurer des mois voire des années. […] Ces troubles sont-ils susceptibles de les pousser à commettre des attaques ?
Ces troubles-là ne génèrent pas des réponses agressives. […] Pour ceux qui ont un terreau religieux islamiste extrême, le fait de partager ces valeurs va être prépondérant, même si à côté ils peuvent avoir des troubles dépressifs. […]

Si on les expertisait (les auteurs des attaques), il y a de fortes chances que nous, les psy, on les considèrerait comme responsables de leurs actes. En aucun cas, on ne peut mettre ça sur le compte de troubles mentaux importants.


[…] Les conditions d’accueil des réfugiés peuvent-elles contribuer à les fragiliser ?
C’est difficile à dire. L’Allemagne a mis à leur disposition de bons logements, des services communaux de très bonne qualité, un accès aux système de santé, à la langue et à l’éducation que souvent ils n’avaient pas dans leur propre pays. On ne peut pas dire que l’Allemagne était carencée.
Le Point

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