Un homme de 41 ans a été hospitalisé dans un état grave, avec un pronostic vital engagé, après une lourde chute en garde à vue. Son avocat et ses proches dénoncent des incohérences.
Lundi après-midi, un homme de 41 ans est interpellé à son domicile, où il vit avec sa mère, pour des faits de trafic de stupéfiants. Il est ensuite placé en garde à vue au commissariat ; la journée de mardi passe, puis celle de mercredi, «sans aucune nouvelle» du côté de ses proches et de son avocat. «Jeudi 17 décembre, j’apprends que mon client aurait fait une grave chute dans les escaliers la veille, la tête la première et les mains menottées dans le dos», raconte ce dernier.
Leur conseil fait un signalement au procureur, pointant des «incohérences» : ainsi, le quadragénaire n’aurait pas chuté dans les escaliers, mais «de six mètres, du deuxième étage d’un des bâtiments», d’après les éléments rapportés par les médecins. «L’intervention chirurgicale du dos n’a pas eu lieu le mercredi soir comme communiqué, mais bien le samedi», assène Me Sollacaro. «Les informations sont tombées au compte-goutte dans une grande confusion et ce n’est pas normal».







