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La gauche angevine – à l’exception de LFI – a désigné un candidat unique pour les municipales. Mais certains ont accusé les militants des quartiers populaires d’avoir « bourré les urnes » de la primaire. Les doutes ont depuis été levés, mais les relents xénophobes qui les accompagnaient polluent toujours la campagne.

Les quartiers populaires et la gauche ont-ils encore raté leur rendez-vous à Angers (Maine-et-Loire) ? La question pollue depuis plusieurs mois la campagne de l’association Demain Angers, plateforme commune de la gauche angevine – à l’exception de La France insoumise (LFI) – créée dans la perspective des municipales ; et qui a choisi de laisser à sa porte l’Assemblée des quartiers, fédération de personnalités et de structures engagées dans les banlieues populaires.

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L’arrivée massive de ces habitantes dans le bureau devote étroit a en effet éveillé de curieux soupçons au sein de l’association Demain Angers. Rapidement, la conseillère municipale Claire Schweitzer et son conjoint Ulysse Molimard, tous deux membres de L’Après, ont dénoncé des manipulations, tandis que la candidate Place publique, Céline Véron, conseillère municipale d’opposition, a évoqué un « bourrage d’urne », selon des échanges consultés par Mediapart.

Ces accusations visaient notamment Saïd Boukobaa, un entrepreneur membre d’Angers coopérative et de l’Assemblée des quartiers, qui a répondu en s’adressant aux responsables de Demain Angers. Dans un courrier que Mediapart a également consulté, le militant regrette des « relents racistes ». « Suspicion, caricature et mise en accusation, comme si l’engagement politique des classes populaires devenait suspect dès lors qu’il ne suit pas les codes dominants », écrit-il.

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Mediapart

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