Dimanche 23 novembre, près de la place Grimaldi, en plein centre de Nice, un homme a été grièvement blessé à la tête par un tir d’arme à feu. Selon les premiers éléments transmis au Figaro par le procureur Damien Martinelli, les faits s’inscrivent dans un « règlement de compte » entre deux personnes « sans domicile stable », comme l’a décrit le maire Christian Estrosi. La victime a été prise en charge par les secours avant son transfert à l’hôpital Pasteur, avec un pronostic vital engagé.
Cinq personnes — deux Français, deux Polonais et un Marocain — ont été interpellées et placées en garde à vue pour « tentative d’homicide ». Si Christian Estrosi évoquait un tireur étranger, le préfet Laurent Hottiaux a rectifié : l’auteur présumé « est de nationalité française ». Une source proche de l’enquête ajoute : « Monsieur Estrosi n’est pas en capacité de connaître la situation des personnes interpellées. Il n’en sait rien, la loi ne le permet pas. » Le maire dénonce néanmoins une insécurité persistante au cœur du « Carré d’or » et affirme : « Nous alertons sur ce sujet et ce lieu depuis des années, pour qu’il procède à l’expulsion durable de ces populations de la place Grimaldi. »
Les élus locaux rappellent des signalements antérieurs concernant la présence de « personnes sans domicile fixe en état d’ébriété » et d’« une véritable occupation de la voie publique ». Le premier adjoint Anthony Borré souligne : « Le drame de ce soir montre l’urgence d’agir. Nous avons besoin de mesures fermes et durables. » Le député Éric Ciotti réclame lui aussi que « toute la lumière [soit] faite sur cette affaire » et dénonce que « les actes de violence par arme à feu se multiplient dans notre ville ».
(Merci à Moi)





